Ventrée de sucre - Oversugaring
Publié le 27 Juin 2016
Aujourd’hui un post un peu personnel et pour tout dire très intime.
J’aimerais vous donner un exemple de ce qu’ont été mes vendredi et samedi derniers, voici mes contrôles glycémiques de ces deux journées. J’ai fait beaucoup de trajets à vélo, mais ceux-ci ayant été décidés spontanément, je n’ai pas eu l’occasion de baisser le taux basal de ma pompe.
Voyons voir…
Avant le petit-déjeuner :
Je suis au travail (après avoir pédalé comme une forcenée – calcul des glucides apparemment pas terrible) :
J’ai pu partir plus tôt du travail, je suis rentrée à la maison (toujours à vélo) et j’ai déjà grignoté un bout (super Landung) :
Et l’après-midi :
Regardez l’heure : non, ce n’est pas un doublon, je me suis resucrée entretemps :
On ne me voit pas, mais j'ingurgite pas mal de sucre.
J’en ai un peu marre de bouffer du glucose (attention, sur la page belge ici en lien, on dit que le miel n'est pas pour les diabétiques. Je ne suis pas d'accord mais cela n'engage que moi) par monceaux, mais bon, ça aide enfin :
Et le soir, re-plaf :
Allez : tout le monde au lit, ça finira bien par passer tout seul, trop crevée.
Le lendemain matin, après une nuit mouillée, of course, le foie est passé par là et a produit du sucre pour venir à mon secours : (glycémie à jeun)
Après le petit-déjeuner :
Même pas une heure après (!), mais pourquoi bon Dieu, pourquoi ça descend si vite!
and so on…
and so on...
Arrivée là pour tout vous dire, j’en avais ma claque de ne manger que sucré depuis deux jours environ. Conclusion:
Et au lit!
Pour rappel, les valeurs d’un individu au pancréas sain se régulent toutes seules et oscillent entre 70 à jeun et 140 mg/dl après un bon repas.
Gérer les déséquilibres induits par la prise d’aliments ou l’activité physique est une gageure permanente pour les diabétiques de type 1, dont le pancréas, ce fichu fainéant malheureusement inactif car partiellement détruit par le système immunitaire, ne fournit plus l’insuline nécessaire à l’organisme.
Le calcul de la juste dose d’insuline est un défi pluriquotidien et fait l’objet de calculs savants qui feraient pâlir mes chers professeurs de mathématiques (au collège, j’en ai eu des sacrément tartes). Ceci mis à part et pour les non-initiés, chaque photo que vous voyez est le résultat d'une piqûre au bout du doigt qui, si elle n'est pas vraiment douloureuse, reste tout de même une piqûre. Celles-ci ne servent qu'à mesurer le taux de sucre dans le sang. Après, selon les besoins, il faut encore se faire une injection d'insuline ou prendre du sucre (ou aller au lit quand on en a marre).
Bonne journée à vous.